image011. Jeanne Benameur, L’enfant qui.
Une femme disparait. Décès, fuite... le mystère reste entier. Le fils, le père, la grand-mère, sur les traces de l’envolée, font un pas de côté pour sortir d’un quotidien léthargique. Entre les pointillés de l’absence, ils trouvent l’espace nécessaire pour se réinventer et ainsi toucher du doigt la liberté. Un texte sensuel à la symbolique forte.

 

image022. Jeanne Benameur, Laver les ombres.
La danse est une chorégraphie qui demande la maîtrise absolue du corps. Les règles sont toutes autres pour celle de l’amour. Lea la danseuse aime Bruno le peintre, mais ne parvient pas à libérer son corps pour s’abandonner à lui. La clé est un autre corps, celui de sa mère, qui a laissé un douloureux héritage charnel. Jeanne Benameur raconte les mystères de la transmission, un sujet qui lui est cher, avec sensibilité et pudeur. 
 
 
 

3. Jeanne Benameur, La patience des traces.image03
L’auteure nous entraîne dans un nouveau roman d’apprentissage, celui de Simon, psychanalyste, qui quitte sa routine et l’océan auprès duquel il a grandi pour un tout autre rivage, celui d’un archipel nippon. Par la découverte d’un monde nouveau, de la langue inconnue à l’art du kintsugi, Simon se révèle lentement à lui-même.
 
 

image044. Jean-Baptiste Del Amo, Le fils de l’homme.
Après plusieurs années d’absence, un homme ressurgit dans la vie de sa compagne et de leur fils, bousculant un quotidien qui s’était accommodé de cet éloignement. L’absent est soudain omniprésent, pesant. Il les oblige à vivre aux Roches, une maison isolée où grandit son emprise. Jean-Baptiste Del Amo, de sa plume chirurgicale, signe le roman de la violence ordinaire.
 
 

image055. Jacques Fortier, Le crime de Gutenberg.
Dans cette septième enquête, le détective Jules Meyer doit résoudre le vol d’un coffret ancien retrouvé lors de fouilles dans le quartier de la Montagne-Verte à Strasbourg. Devant composer entre autres avec un drôle d’étudiant allemand et un espion britannique – le roman se déroule en 1929 –, Jules part sur les traces de Gutenberg et tente de résoudre l’épineuse question : dans quelle ville a été inventée l’imprimerie ? Une enquête réjouissante dans des lieux familiers au lecteur alsacien.
 

image066. Archibald d’Handrax, Carnets secrets.
Le baron d’Handrax était un drôle d’oiseau, excentrique et farceur, graphomane qui avait la fâcheuse manie de l’inachèvement. Grâce à Bernard Quiriny, devenu l’un de ses proches amis au point de lui consacrer un roman, sont aujourd’hui édités les carnets de celui qui rechignait à quitter son fief de l’Allier. Aphorismes en pagaille et jeux de langage réjouissants sont au programme du livre de cet enfant caché de Jules Renard et Alphonse Allais.
 
 
 
image077. Kathryn Hughes, La clé du cœur.
Sarah fouille les décombres de l’asile d’Ambergate dans le but d’écrire un livre. Dans une valise abandonnée elle trouve une lettre adressée à une certaine Amy, injustement internée cinquante ans plus tôt, révélant que le fils de cette dernière n’est pas mort-né comme on le lui a affirmé. Sarah n’aura dès lors qu’un but, retrouver Amy. Un roman émouvant qui jongle habilement entre deux époques.
 
 

image108. Stephen King, Après.
Jamie Conklin n’est pas un enfant comme les autres, il peut voir et parler avec les personnes mortes les heures suivant leur décès. Bien que sa mère fasse tout pour que son pouvoir reste secret, un détective de la police de New-York le convainc d’entrer en contact avec un tueur en série décédé pour les besoins d’une enquête. Avec ses thrillers fantastiques toujours aussi efficaces, Stephen King tend un miroir amer à notre société.
 


image089. Jean-Paul Klée, Rêveries d’un promeneur strasbourgeois.
L’auteur alsacien propose au lecteur une promenade digressive dans les quartiers de Strasbourg, mêlant allègrement notes poétiques et anecdotes historiques. L’accent est mis particulièrement sur la période allemande, qui a défini l’aspect de la ville actuelle après le siège destructeur de 1870.
 
 

image1110. Gilles Legardinier, Mardi soir 19h.
Elynn ne se doutait pas qu’en s’inscrivant dans un club de sport sa vie serait chamboulée à ce point. Cette infirmière à la vie de couple maussade, accompagnée d’une galerie de personnages farfelus, va connaître des aventures rocambolesques et apprendre à vivre pleinement l’instant présent. Un roman qui donne le sourire par l’un des maîtres du genre.

 


image0911. Justine Lévy & The Anonymous Project, Histoire de familles.
A partir de photos de familles américaines anonymes, Justine Lévy a laissé libre cours à son imagination pour tisser des histoires, parfois avec tendresse, souvent avec un humour féroce. Un joli exercice d’écriture qui joue avec l’imagerie mentale du lecteur pour mieux le prendre à contre-pieds.


image1212. Antonio Moresco, La petite lumière.
Le narrateur, un homme qui vit dans une vallée isolée, perçoit chaque soir une petite lumière sur la colline voisine, à un endroit sensé être désert. Piqué de curiosité et incapable de donner une explication rationnelle au phénomène, il décide d’aller voir sur place ce qu’il en est. Dans cette fable envoutante, au fantastique en demi-teinte, le merveilleux se dissimule souvent dans les éléments les plus communs du décor.

 

 

13. Gaétan Nocq, Les grands cerfs.image13
Pamina achète avec son compagnon une métairie isolée au cœur du massif des Vosges. La faune abonde dans les bois alentour mais reste néanmoins fragile. Initiée à l’art de l’affut par le taciturne Leo, Pamina va se prendre d’affection pour les cerfs qui sont menacés par l’exploitation forestière et les chasseurs. Gaétan Nocq adapte en bande-dessinée le roman éponyme de Claudie Hunzinger avec des illustrations à couper le souffle.


14. Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit.image14
Dans une région sinistrée par la crise industrielle, un père élève seul ses deux fils. Homme de convictions, il ne pardonne pas à son aîné, surnommé « Fus » par rapport à sa passion pour le football, de se laisser séduire par l’extrême droite. Les convictions doivent-elles passer avant les liens familiaux ? Quelle est la responsabilité parentale dans les choix de ses enfants ? Des questions épineuses soulevées dans ce premier roman émouvant et que tout-un-chacun peut se poser un jour.

 

15. Françoise Pitt-Rivers, La petite libraire de la rue Bonaparte.
image15Yvonne Vierne est une femme libre. Au lendemain de la guerre de 14, elle ouvre une librairie « La Porte étroite » à Paris où se bouscule l’avant-garde littéraire et artistique de son temps : Roché, Gide, Picasso, Derain, Dufy... Après un véritable coup de foudre, elle épouse un client membre de la grande bourgeoisie, ce qui va radicalement changer sa vie. Conservateurs, ses beaux-parents ne peuvent tolérer que leur bru occupe un emploi ; Yvonne doit alors renoncer à sa librairie, mais ne tire pas un trait pour autant sur le monde de l’art en devenant collectionneuse. Un roman qui ouvre les portes d’une période artistique un peu occultée en contant l’histoire d’une femme au caractère bien trempé.

 
 
image1616. Bernard Quiriny, Portrait du baron d’Handrax.
Bernard Quiriny, principalement connu pour l’originalité de ses nouvelles, a trouvé en la personne de son ami le baron Archibald d’Handrax très belle matière à roman. Il raconte une vie riche en facéties d’un aristocrate pas comme les autres. Entre dîners de sosies et inventions farfelues, difficile de ne pas tomber sous le charme de cet éternel garnement.
 
 
 
image1717. Pierre Raufast, La variante chilienne.
Florin a pris la singulière habitude de ranger ses souvenirs dans des bocaux. A chaque caillou correspond une anecdote vécue. A deux vacanciers de passage dans sa vallée, il va conter d’étranges aventures, au hasard du caillou pioché. Pierre Raufast est un écrivain original, n’hésitant jamais à jouer avec les codes de son médium. Cet ingénieur, diplômé de l’Ecole des Mines, possède d’ailleurs un site Internet où il développe des théories scientifico-littéraires cocasses frayant avec la tautologie la plus débridée.
 
 

image1818. Robert Thorogood, Les dames de Marlow enquêtent t.1 : Mort compte triple.
Voici une comédie policière à l’humour british menée tambour battant par Judith Potts, 77 ans, excentrique accro aux mots croisés, qui abuse un peu trop du whisky, quant à l’eau, elle préfère celle de la Tamise dans laquelle elle se baigne nue. Un polar léger avec une Miss Marple très rock’n’roll.
 
 


image1919. Marie Vingtras, Blizzard.
Alaska de nos jours, un jeune garçon disparaît dans le blizzard. Bess, sa mère, qui n’a lâché l’enfant que quelques instants pour refaire ses lacets, se lance à sa recherche avec ses voisins. Une traque désespérée, presque à tâtons, qui pousse chaque protagoniste à l’introspection. Un premier roman qui se lit d’un souffle.
 
 

image2020. Éric Vuillard, Une sortie honorable.
Dénoncer la bêtise humaine et l’inconséquence des puissants en se focalisant sur un fait historique, faisant se succéder les saynètes sans transiger sur la beauté du texte, telle est la « méthode Vuillard ». Ici le désastre indochinois raconté en une vingtaine de tableaux, mettant en lumière incompétences et conflits d’intérêts meurtriers au crépuscule de la 4ème République. Réjouissant pour sa langue, mais attristant par la récurrence de l’(H)histoire.