image011. Marc Augé, Ressuscité !
C’est une première scientifique mondiale ! Une équipe française vient de réussir l’exploit de ramener à la vie un homme mort cryogénisé, décédé d’un cancer en 1978. Un bouleversement pour la société toute entière, puisque la mort peut désormais être domptée, tout comme pour le ressuscité en question, complètement perdu dans un monde qui lui est totalement étranger après un demi-siècle d’absence. Une comédie politico-philosophico-scientifique réjouissante.
 
 

image022. Patrick Bard, Poussières d’exil.
A l’issue de la Grande Guerre, la France manque de bras. C’est l’occasion pour Léa Soler et sa famille de fuir la misère de l’Espagne rurale en travaillant dans les vignes du Midi. Mais après des années d’exil où l’espoir d’une vie meilleure s’est mué en désillusion, elle retourne dans son pays natal alors qu’il est en proie à la guerre civile. La dictature de Franco va ramener une nouvelle fois la famille de l’autre côté des Pyrénées, cette fois à Paris, dans des taudis où s’entassent les migrants. Une saga familiale sombre portée par la volonté d’une femme, qui malgré les épreuves et les choix malheureux, reste debout et continue d’avancer.
 
 

3. Cécile Chabaud, Indigne.image03
Le 6 décembre 1945, s’ouvre à Pau un procès complexe. Georges Despaux, rescapé d’Auschwitz et de Buchenwald, était-il collabo ou résistant ? Membre du Parti Populaire Français de Jacques Doriot, coupable de pamphlets antisémites dans la presse, mais déporté politique en 1944, Despaux affirme être un agent infiltré de la Résistance. En revenant sur le cas épineux de celui qui a laissé un témoignage poignant des camps de concentration par ses dessins, Cécile Chabaud rappelle qu’en temps de conflit, la frontière qui sépare le « héros » du « traître » peut être infime.
 
 
 
image044. Mélissa Da Costa, Tout le bleu du ciel.
À seulement 26 ans, Émile sait qu’il n’a plus que deux ans à vivre, la faute à un Alzheimer précoce. Souhaitant fuir l’hôpital et la compassion de ses proches, il passe une petite annonce pour trouver un ou une camarade de route pour un ultime voyage. A sa grande surprise une jeune femme se joint à lui pour vivre un road trip rocambolesque en destination des Pyrénées. Un feel-good aux personnages attachants et aux paysages grandioses.

 
 
image055. Frédérique Hébrard & Louis Velle, La demoiselle d’Avignon.
François et Koba se rencontrent à Avignon. C’est le coup de foudre. Koba doit cependant regagner son pays natal, le royaume du Kurlande, sans préciser au jeune ambassadeur transi qu’elle en est la princesse. Bien décidés à se retrouver coûte que coûte, François parvient à se faire nommer ambassadeur de France au Kurlande, tandis que Koba convainc son père de la laisser devenir jeune fille au pair en France. Mais Cupidon étant bien malicieux, ils se croient à l’aéroport d’Orly. C’est le premier d’une longue série de quiproquos qui jalonnent ce conte de fée moderne, novélisation du feuilleton à succès des années 70.
 
 

image066. Natacha Henry, Marie et Bronia, le pacte des sœurs.
Bronia prend sa petite sœur Marie sous son aile à la mort de leur mère. Conscientes que seules les études pourront les élever socialement et de l’impossibilité en tant que femme d’accéder à l’université dans la Pologne de la fin du XIXème siècle, elles font un pacte. Bronia part la première faire ses études de médecine à Paris et une fois installée, fera venir sa sœur auprès d’elle. Un pacte respecté qui changera à jamais l’histoire de la science puisque la cadette n’est autre que la future Marie Curie.

 

7. Natacha Henry, Rosa Bonheur, l’audacieuse.image07
A 14 ans, Rosa n’a qu’une idée en tête : devenir peintre pour immortaliser sur la toile les animaux qu’elle aime tant. Mais en cette première moitié du XIXème siècle, il est impossible pour les femmes de s’initier à l’art, du moins académiquement. Loin de se décourager et prête à bousculer les conventions sociales, Rosa va se battre pour que son rêve se matérialise au bout de son pinceau. Le roman de la jeunesse de Rosa Bonheur qui résonne comme une ode à la liberté des femmes.
 
 
 
image088. Denis Lachaud, Le silence d’Ingrid Bergman.
Une scène banale de la vie d’un couple, Roland et Ingrid prennent leur petit-déjeuner. Roland s’effondre soudain sur la table, victime d’une attaque. C’est enfin la délivrance pour Ingrid, enlevée à 14 ans par Roland et séquestrée depuis quarante ans dans un pavillon au fond de son jardin. Avec sa fille, fruit des viols répétés de son bourreau, Ingrid va devoir réapprendre à vivre au-delà la prison autant physique que mentale imposée par Roland. Un drame signé par l’homme de théâtre Denis Lachaud inspiré par l’histoire de Natacha Kampuch.
 
 

image099. Léonora Miano, Crépuscule du tourment.
Crépuscule du tourment est un récit à quatre voix. Quatre voix de femmes originaire d’un pays de l’Afrique subsaharienne, qui n’est pas nommé explicitement, s’adressant toutes au même homme. S’entrecroisent et se répondent les voix de sa mère, de la femme qu’il aimait mais à qui il a tourné le dos, de sa femme qu’il n’aime pas et de sa sœur. Quatre confessions pour un même constat : la terrible réalité de la condition des femmes dans la société camerounaise.
 
 
 
image1010. Léonor de Récondo, Le grand feu.
Au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles, Ilaria Tagianotte est placée par sa mère à la Pietà, une institution religieuse, accueillant habituellement les orphelins, réputée pour son enseignement musical. Elle y apprend le violon et, remarquée pour son talent, devient la copiste de Vivaldi. Elle ne vit que pour la musique jusqu’à sa rencontre avec un homme d’armes, le bouillant Paolo, à l’aube de ses 15 ans. Un roman d’initiation dans une Venise en ébullition.

 


image1111. Karel Schoeman, Le jardin céleste.
1937. Nikolaas est un jeune Sud-africain venu étudier en Angleterre. Il est invité à passer l’été avec la famille d’une camarade dans la campagne anglaise. Il découvre tout un univers qui l’émerveille autant qu’il l’effraie tant il a peur de commettre un impair dans une haute société britannique aux mœurs codifiées à l’excès. Un monde qui semble très éloigné de l’Europe qui s’embrase, une situation que l’on commente avec détachement autour d’une tasse de thé. L’auteur conte avec poésie et délicatesse l’effondrement d’un monde.



image1212. Antoine Sénanque, Croix de cendre.
1367. Deux jeunes frères dominicains sont à la recherche d’un papier digne d’accueillir les mémoires de leur prieur. Mais leur quête est parsemée d’embûches car nombreux sont ceux, au sein même de l’église, qui ne souhaitent pas voir la vie du prieur couchée par écrit et diffusée. En cause la véritable origine de l’épidémie de peste de 1348 et ses liens avec le sulfureux Eckhart de Hochheim, dit maître Eckhart. Un thriller érudit nimbé de spiritualité médiévale qui rappelle Le nom de la rose d’Umberto Eco.