image011. Antoine Compagnon, Un été avec Montaigne.
Voici un excellent livre pour ceux dont l’épaisseur des Essais pourrait rebuter. Antoine Compagnon invite le lecteur, en quarante courts chapitres, à découvrir la philosophie de Michel de Montaigne, homme de la Renaissance qui regardait ses contemporains d’un œil avisé. Le lecteur d’aujourd’hui pourra découvrir un auteur aux mots parfois crus et aux observations toujours valables malgré les cinq-cents ans écoulés.
 

image022. Maurizio De Giovanni, L’été du commissaire Ricciardi.
Le commissaire Ricciardi, qui officie dans la Naples des premières années du fascisme, possède un don qu’il vit comme une malédiction. Il peut en effet voir les derniers instants des victimes de morts violentes. Dans cette troisième enquête, toujours aussi fluide et documentée, il doit résoudre l’énigme du décès de la comtesse Camparino alors que la cité surchauffée s’apprête pour les dévotions à la Vierge.
 
 

3. Nicolas Gogol, Nouvelles de Petersbourg.image03
Ce recueil de nouvelles regroupe cinq histoires ayant pour cadre Saint-Pétersbourg où, jugeait l’auteur, tout homme perdait sa part d’humanité dans cette ville artificielle et sans âme. Et à en croire les péripéties que vivent les personnages principaux, perdre son humanité amène à la folie. Toutes ces nouvelles, Le nez et Journal d’un fou sont sans doute les plus connues, sont de véritables bijoux d’humour absurde qu’il faut (re)lire au plus vite.
 
 
image044. Marlen Haushofer, Le mur invisible.
Ce roman est le journal de bord d’une femme ordinaire qui du jour au lendemain se trouve coupée du reste du monde par une enceinte invisible autour de son chalet. Ayant comme seuls compagnons ses animaux domestiques, elle s’organise et apprend à vivre seule alors qu’au-delà de la barrière transparente tout semble pétrifié, sans vie. Une robinsonnade au féminin devenu un livre culte.
 
 

image055. Paul Lynch, La neige noire.
1945. Après plusieurs années passées à New-York, Barnabas Kane est de retour en Irlande où il espère faire fructifier sa ferme. Mais tout s’écroule avec l’incendie de celle-ci. Incendie accidentel ou criminel, le constat est le même, Barnabas se retrouve ruiné à un moment où le pays traverse une grave crise économique, lui qui est considéré comme un « étranger » par ses voisins. Un roman crépusculaire à l’écriture puissante.
 

image066. Marcus Sedgwick, Sacrifice à la lune.
Une rumeur se répand. Elle dit que les habitants de l’île de Blessed ne vieillissent pas, qu’il n’y a pas plus de rides qui apparaissent sur les visages que de bébés qui naissent. Il en faudrait beaucoup moins pour susciter la curiosité d’un journaliste. Eric décide de rendre sur place et de réaliser un reportage sur ce lieu qui semble figé dans le temps. Quand il pose le pied sur l’île, il ignore encore qu’il va être l’acteur d’une tragédie qui puise ses racines dans la nuit des temps.
 
 
7. Jean Teulé, Entrez dans la danse.image07
Jean Teulé adore piocher dans la grande Histoire des anecdotes insolites pour nourrir ses propres histoires. Et cette notre région qui donne matière – et quelle matière ! – à ce roman. En 1519, des Strasbourgeois sont victime d’une étrange et terrible épidémie qui provoque une perte de contrôle de leurs membres, ce qui donne la trompeuse impression d’une danse macabre dont l’issue ne peut être que fatale. Les autorités religieuses ont un avis plus tranché que le corps médical sur la question et on fait vite disparaitre les danseurs du côté du col de Saverne. Pour les inconditionnels de l’écrivain.