image011. 13 à table, La fête.
Chaque année depuis 2014, est publié au profit des Restos du cœur un recueil de treize nouvelles par des auteurs populaires francophones. Au menu de l’année 2019 : Françoise Bourdin, Maxime Chattam ou encore Agnès Martin-Lugand ont mitonné de courts récits sur le thème de la fête. Une anthologie riche de saveurs en provenance d’horizons très différents.
 
 

image022. Olivier Bleys, Nous, les vivants.
Jonas a pour mission de ravitailler avec son hélicoptère un refuge de la Cordillère des Andes, Maravilla, perché à 4200 mètres d’altitude. Une tempête de neige contraint le pilote à rester dans la modeste bâtisse. Il y fait la connaissance de Jésus, un personnage au sacerdoce des plus originaux, puisqu’il est chargé de surveiller et entretenir la frontière entre l’Argentine et le Chili. Jonas emboîte le pas de cet arpenteur des cimes dans son exercice d’équilibriste sur l'arête andine. Une course vertigineuse et introspective au cœur des nuages.
 
 

3. Jorge Luis Borges, L’Aleph.image03
Jorge Luis Borges (1899-1986) est un monument de la littérature. Partout dans le monde, on est encore fasciné par les talents de conteur de l’écrivain argentin, qui n’a eu de cesse de mystifier son lectorat en inventant une bonne partie des références littéraires, historiques et philosophiques qui sont le limon même de ses histoires. Un bonimenteur de génie !
 
 

image044. Jorge Luis Borges, Fictions.
Dans la fiction, le mensonge n’est savoureux que sous le voile de l’authenticité. Comme dans l’Aleph, Borges projette son lecteur, qui n’en demande pas tant que de se faire piéger par ses jeux subtils de miroir dans un labyrinthe d’érudition livresque, parfois (souvent ?) farfelue. Au bout du compte, on semble toucher à l’essence même de la littérature… un mirage de plus ?
 
 

image055. Jorge Luis Borges, Œuvre poétique.
L’œuvre poétique de l’auteur argentin reprend les thèmes qui rendent son œuvre à la fois singulière et universelle. On retrouve avec plaisir cette littérature de la prétérition, dont le socle est fait de ce matériau composite borgésien, le fantasque s’étant brouillé à l’érudition. Mais la versification offre une tout autre musique aux obsessions de l’auteur, qui devenu à la fin de sa vie quasiment aveugle, dictait ses textes.
 
 

image066. Sophie Daull, Au grand lavoir.
Une écrivaine passe à la télévision pour promouvoir son premier roman. Elle ne peut se douter que de l’autre côté de la lucarne un homme est bouleversé. Et pour cause, cet homme a assassiné la mère de la romancière trente ans auparavant. S’il a payé sa dette envers la société en purgeant une peine de prison, il se dit que rencontrer la fille de sa victime lors d’une séance de dédicace lui permettra peut-être de refermer leurs blessures intimes. Un roman autobiographique poignant sur la perte et le pardon.
 
 

image077. Laura El Makki et Guillaume Gallienne, Un été avec Victor Hugo.
Ayant pour origine une série d’émissions estivales sur France Inter, Un été avec Victor Hugo déploie les multiples facettes d’une personnalité hors norme. Romancier, poète, dramaturge, pamphlétaire, académicien, pair de France, député, celui qui aspirait à être « Châteaubriand ou rien » n’a pas eu à rougir d’être devenu… Victor Hugo.
 
 

image088. Catherine Grive, Bandiya.
Dans la famille de Zoé, on est braqueuse de bijouteries de mère en fille. Et ce n’est pas parce que sa mère, sa tante et sa grand-mère sont en prison qu’elle compte rompre avec la tradition familiale. Un roman d’apprentissage décalé et plein de fraîcheur qui a pour héroïne une adolescente pas comme les autres.
 
 
 

image099. Ayelet Gundar-Goshen, Une nuit, Markovitch.
1939. Zeev Feinberg et Yaacov Markovitch quittent leur village de Palestine pour épouser deux jeunes Allemandes juives. Ces mariages arrangés permettaient aux jeunes femmes d’échapper au nazisme, le divorce étant prononcé dès l’arrivée du couple au Proche-Orient. Mais Yaacov est tombé fou amoureux de Bella et refuse la séparation au grand dam de celle-ci. Une fiction s’inspirant de faits réels aux antipodes du roman sentimental.
 
 

image1010. Jean Hegland, Dans la forêt.
Voici un livre pour le moins singulier. C’est l’histoire d’un chêne sessile âgé de deux-cent-quarante ans que l’auteur a prénommé Quercus. Il faut dire que Laurent Tillon s’est entiché de cet arbre depuis son adolescence jusqu’au jour où il a décidé de raconter sa vie, débutée sous l’Ancien Régime intimement liée à son biotope mais aussi aux activités humaines. A la fois savante et distrayante, la lecture de cet opuscule changera à coup sûr votre regard sur les arbres.

 

image1111. Doris Lessing, Le cinquième enfant.
Harriet et David ont fondé une famille heureuse, mais l’arrivée d’un cinquième enfant va complètement briser cette harmonie. Ben, le petit dernier, est le fruit d’une grossesse aux complications multiples. Vorace, agressif et doté d’un physique disgracieux, il suscite rapidement le rejet des autres membres de la fratrie, tandis que le sentiment des parents oscille entre dégoût et culpabilité. Un roman cruel qui brise le tabou du désamour familial.

image1212. Agnès Martin-Lugand, A la lumière du petit matin.
Hortense, qui approche doucement de la quarantaine a fait de sa passion son métier : elle est professeure de danse. Une autre passion rythme sa vie, celle qu’elle éprouve pour un homme marié, avec qui elle a une liaison. Ce qui lui fait dire qu’elle est heureuse. Mais est-ce vraiment le cas ? Ne se mentirait-elle pas sciemment ? Un événement va tout remettre en question. Agnès Martin-Lugand relate de sa manière douce-amère les tiraillements d’une femme d’aujourd’hui.
 
 

13. Agnès Martin-Lugand, Désolée, je suis attendue.image13
Yaël ne vit que pour son travail, au point d’alarmer ses proches. Leurs inquiétudes, leurs remarques, elle n’en a cure. Yaël assume pleinement de privilégier la réussite professionnelle, quitte à hypothéquer toute autre relation qui ne favoriserait pas ce dessein. Pourtant un événement surgi du passé, de l’époque d’une autre Yaël, va remettre tout en question. L’auteure nous compte une nouvelle vie de femme, cette fois en proie à l’addiction au travail.
 
 

image1414. Sarah McCoy, Le goût de cannelle et d’espoir.
1944. La boulangerie Schmidt ne souffre que très peu des restrictions qui touchent les autres foyers allemands. Il faut dire que c’est une famille particulièrement patriote qui s’accommode bien du nazisme.  Elsie a 16 ans et connait une adolescence insouciante jusqu’à ce soir de Noël où un petit garçon juif échappé des camps frappe à sa porte.  Soixante ans plus tard, Elsie raconte sa bouleversante prise de conscience à une journaliste américaine entrée par hasard dans sa pâtisserie du Texas. Un roman historique émouvant.
 
 

image1515. Jennifer Ryan, La chorale des dames de Chilbury.
Alors que la Seconde Guerre Mondiale fait rage, le village de Chilbury se voit privé de chorale à l’église faute d’hommes pour chanter. Une professeure de musique fraîchement débarquée, Primrose Trente, va braver l’autorité du pasteur en convainquant les femmes de créer un chœur. Grâce au chant, cette troupe hétéroclite va surmonter les difficultés liées au conflit. Des portraits tendres de femmes auxquelles on s’attache très vite.
 

image1616. Jeanne-Marie Sauvage-Avit, Perline, Clémence, Lucille et les autres.
En 1914, les hommes sont appelés à faire leur devoir patriotique. Les pères, les maris, les fils désertent les usines, les bureaux, les champs pour offrir leurs forces et leurs corps à des généraux inconséquents. A l’arrière, les femmes livrées à elles-mêmes doivent s’organiser en se substituant à eux. Un premier pas pour Perline, Clémence, Lucille et les autres sur le chemin tortueux de l’émancipation.
 
 

17. Éric-Emmanuel Schmitt, Madame Pylinska et le secret de Chopin.image17
Le jeune Éric-Emmanuel apprend le piano auprès d’une professeure des plus excentriques : Madame Pylinska. Se coucher sous l’instrument, faire des ronds dans l’eau, écouter le vent et le silence, voici quelques-unes de ces méthodes abstruses, mais qui vont éveiller de manière inattendue la conscience de son élève. Un roman initiatique fantasque et réjouissant.
 
 

image1818. Jacky Schwartzmann, Pension complète.
Dans un camping bondé du sud de la France, Les Naïades, deux hommes dénotent dans la foule populaire écrasée de chaleur. Dino Scala, un Luxembourgeois plutôt habitué aux clubs select et Charles Desservy, écrivain goncourisé venu se reconnecter à la vie simple des gens ordinaires. Pas facile de s’acclimater, d’autant qu’une vague de meurtres sordides jette un froid malgré la canicule. Un thriller caustique parfait pour accompagner un mojito au cyanure.
 
 

image1919. C.J. Tudor, L’homme-craie.
Ce n’était qu’un jeu entre gamins. Dans les années 80, Eddie et ses copains traçaient des petits bonhommes à la craie, un code qu’ils étaient les seuls à comprendre, jusqu’au jour où l’un des dessins les mena à un cadavre démembré. Trente ans plus tard, Eddie, qui a tant bien que mal tenté d’oublier l’incident, reçoit une missive contenant un bonhomme de craie. La période des cauchemars est de retour. Un thriller angoissant pour les amoureux de Stephen King.
 
 

image2020. Didier Van Cauwelaert, Jules.
A trente ans, Alice recouvre la vue. Le bonheur de l’une fait le malheur de deux autres. Son chien d’aveugle perd son sacerdoce et rend la vie impossible à son nouveau maître. Ils sont tous deux déterminés à remettre la main et la pâte sur celle qui a fait basculer leur vie du mauvais côté. Une comédie loufoque dont vous aurez du mal à relever le mufle avant d’avoir achevé la dernière page.

 


image2121. Henri Vincenot, Les étoiles de Compostelle.
Jehan le Tonnerre, jeune essarteur pour le moins farouche, se retrouve sur le chantier de construction d’une abbaye cistercienne. Enrôlé par les Compagnons constructeurs, il va suivre une longue initiation pour en devenir un membre digne de ce nom. Le truculant auteur bourguignon nous emmène au Moyen-Age pour nous révéler les secrets païens des bâtisseurs de cathédrales.