image011. René Barjavel, L’enchanteur.
Sous la plume inspirée de René Barjavel, Merlin, être aux pouvoirs surnaturels, retrouve une place centrale dans cette nouvelle version des légendes arthuriennes. Fils ingrat du Diable, à qui il n’a de cesse de mettre des bâtons dans les roues, l’enchanteur guide les chevaliers de la Table Ronde dans l’ombre comme des pions sur un échiquier. Amour, joutes et trahisons, le dernier roman de Barjavel est sans doute le plus épique.
 
 

image022. Olivier Bordaçarre, Appartement 816.
Bienvenue dans le journal intime de Didier Martin. Ce comptable, qui aime l’ordre et le respect des règles, est confiné dans son appartement depuis 3 ans pour cause de pandémie avec sa femme, son fils, son chien et ses poissons exotiques. Bien que tout contact avec le monde extérieur soit proscrit, même l’ouverture des fenêtres est programmée, la routine en vase clos ne semble pas le perturber. Il rapporte des faits de plus en plus étranges sans s’en émouvoir et très vite on doute de sa santé mentale. Un huis-clos qui donne froid dans le dos, à moins que vous ne raisonniez comme M. Martin.
 
 

3. Jean Boucault & Johnny Rasse, Chanteurs d’oiseaux.
image03Jean, le fils du pharmacien, et Johnny, le fils du berger, ont grandi dans un village de la baie de Somme, région connue pour son parc ornithologique. Les deux enfants se prenne rapidement de passion pour les oiseaux en imitant leurs cris, leurs chants. Ils grandissent, participent à des concours et au fil du temps leur rivalité se transforme en amitié. Désormais, Jean et Johnny exercent leur étonnante profession d’imitateur d’oiseaux en se produisant ensemble sur les scènes du monde entier. Une autobiographie à deux voix qui pousse le regard vers le ciel.
 
 
 
image044. Laurent Gaudé, Nous, l’Europe : banquet des peuples.
Alors que chaque jour semble apporter son lot d’eurosceptiques, Laurent Gaudé a décidé de prendre la plume pour défendre l’Europe : cette utopie de la diversité - mais dans l’union, de rappeler plus d’un siècle de fondation tumultueuse sans en oublier les parts d’ombre, le combat d’hommes et de femmes qui n’ont pas baissé les bras pour faire aboutir leur idéal. Un texte poétique en vers libres pour donner un nouvel élan à l’œuvre de grands personnages comme Louise Weiss, à qui une section importante du musée de Saverne est consacrée.

 
 
image055. Hélène Gestern, L’eau qui dort.
Un soir, Benoît Lauzanne quitte le domicile conjugal pour ne jamais y revenir. Il se réfugie dans la ville de V. où il croise une femme, dont la silhouette lui rappelle Irina, son amour de jeunesse, disparue il y a vingt ans sans laisser de traces. Il part alors à sa recherche. Cette quête obsessionnelle l’amène à revivre différents épisodes de sa vie, qu’il avait pourtant tenté d’enfouir tout au fond de sa mémoire, en vain. Une fiction psychologique qui interroge sur la disparition et ses conséquences pour ceux qui restent.
 
 

image066. Jonas Karlsson, Le cirque.
Un homme particulièrement maniaque, il passe beaucoup de temps à reclasser sa collection de disques, mène une vie solitaire jusqu’au jour où son ami Magnus l’invite au cirque. Pendant un tour de magie, Magnus s’évapore sans jamais réapparaître. Le narrateur abandonne son quotidien rassurant pour partir à sa recherche. Une quête métaphysique, à la fois tendre et loufoque, sur la remise en cause de nos certitudes.

 

7. Nicolas Le Nen, Armistice.
image077 mai 1954, Diên Biên Phu est tombée. Dans la colonne de prisonniers issus du corps expéditionnaire français vaincu par le Viêt Minh marchent côte-à-côte trois hommes aux origines très différentes : Constant Jalaire, jeune lieutenant idéaliste sorti de Saint-Cyr, Marcel Larget, fils de paysans du Limousin et Heinrich Schmidt, légionnaire allemand, ancien officier de la Wehrmacht. Ces hommes, marqués par l’expérience commune du combat, tentent de chasser leurs fantômes intérieurs en se confiant. Un récit à trois voix poignant.
 
 
 
image088. Tobie Nathan, Et si c’était une nuit.
L’ethnopsychiatre Tobie Nathan invite le lecteur à revivre sa folle nuit du 10 mai 1968 durant laquelle le jeune maoïste d’alors fait deux rencontres décisives pour le reste de son existence. Le lecteur explore sur sa mobylette une ville de Paris où poussent les barricades comme des champignons, mais aussi l’itinéraire familial de ce Juif d’Egypte exilé, passé par Rome et qui a grandi à Gennevilliers. Une autofiction à la croisée des chemins, entre passé, présent et avenir, d’une existence qui aurait pu être toute autre.
 
 

image099. Benoît Philippon, Mamie Luger.
Six heures du matin. La police prend d’assaut une chaumière auvergnate. Les assaillants ne s’attendaient sans doute pas à se faire canarder par sa propriétaire, Berthe, une très vieille dame de 102 ans, qu’ils finissent par appréhender et mener au commissariat. Commence alors la garde-à-vue la plus ahurissante menée par l’inspecteur Ventura, tant la confession de Berthe est riche en cadavres et règlements de compte rocambolesques. Un polar décoiffant, hommage non déguisé aux films d’Audiard.
 
 
 
image1010. Stine Pilgaard, Les monologues d’un hippocampe.
C’est l’histoire d’une jeune femme qui n’arrive pas à se remettre de ses chagrins d’amour. Après avoir été quittée par sa dernière compagne, elle se réfugie chez son père, pasteur et fan de Pink Floyd, alors qu’elle lutte pour ne pas tomber amoureuse de son psy. Celle qui tente le plus de l’aider est sa meilleure amie, Mulle, grâce à une thérapie très personnelle et peu concluante basée sur l’ingurgitation de pintes de bière. Une comédie familiale douce-amère pleine de fantaisie.

 


image1111. Rosalie Stroesser, Shiki, 4 saisons au Japon.
Rosalie, une jeune dessinatrice, qui a toujours été attirée par le Japon, passe une année dans le pays qu’elle a toujours voulu vivre de l’intérieur. Rosalie, qui avait toujours idéalisé le japon, retire de cette expérience des sentiments très contradictoires, en étant à la fois éblouie par cette culture si différente et heurtée par l’organisation patriarcale pesante de la société. Une BD autobiographique qui décrit avec finesse le Japon d’aujourd’hui.



image1212. Jean Teulé, Les lois de la gravité.
Le lieutenant Pontoise a pratiquement terminé sa garde quand une femme débarque au commissariat avec, une fois n’est pas coutume, la ferme intention de se faire arrêter. La raison : le meurtre de son mari qui la battait, elle et ses enfants, il y a dix ans. Le remord la ronge et si elle attend plus longtemps, il y aura prescription. Pontoise, ému par le récit de la femme et aussi un peu par paresse administrative tente alors de l’en dissuader. Un huis-clos policier original à la chute déroutante.

 

 13. Walter Tevis, Le jeu de la dame.
image13Fin des années cinquante dans le Kentucky. Beth Hamon, neuf ans, est placée dans un orphelinat dont le personnel à des méthodes peu scrupuleuses pour « calmer » les enfants. La vie de la jeune fille bascule le jour où elle est initiée au jeu d’échecs par un gardien. Surdouée, Beth va enchaîner les succès jusqu’à défier les maîtres russes lors de compétitions internationales. Une ascension non sans douleurs qui se lit comme un thriller.
 
 
 
image1414. Iouri Tynianov, Le lieutenant Kijé.
1793, la Russie est aux mains du despote Paul Ier. Un scribe de la chancellerie commet une erreur lors de la transcription d’un ordre du jour, distrait par la présence d’un officier. Une bévue lourde de conséquences, puisqu’un nouvel officier, le lieutenant Kijé apparaît ex-nihilo dans la nomenclature militaire et personne dans l’entourage du tsar n’ose contester son existence, par peur des représailles. Une tragi-comédie tirée d’un fait réel et signée par celui que beaucoup considèrent comme le père du roman historique.
 
 

image1515. Flore Vesco, D’or et d’oreillers.
Lord Henderson a conçu un test à faire passer à ses prétendantes : un lit dans une chambre de Blenkinsop Castle, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas. Toute prétendante doit passer une nuit seule perchée en équilibre sur ce monticule instable. Comme aucune ne réussit l’épreuve, Lord Henderson demande à Sadima, une simple femme de chambre, de passer l’épreuve. Sous ses faux airs de conte au petit pois, ce roman explore l’éveil du plaisir féminin.