image011. Bérengère Cournut, Elise sur les chemins.
Elise vit au cœur de la nature. La forêt est son école. Elle s’instruit au contact des animaux, des végétaux et de la troupe chahuteuse de ses frères et sœurs. Un jour une femme-serpent lui souffle de quitter sa thébaïde pour retrouver deux frères aînés fugueurs. Un conte fantastique en vers libres qui prouve que sauvage rime parfois avec douceur.
 
 

image022. Pierre Darkanian, Le rapport chinois.
Tugdual Laugier est engagé par le prestigieux cabinet de conseil international Michard & Associés. Le jeune homme, aussi prétentieux qu’incompétent, déchante cependant rapidement. Si on le paie grassement, on ne lui donne pas de missions. Les journées sont d’autant plus longues que la politique de confidentialité lui interdit tout contact avec ses collègues.  Alors, quand enfin son supérieur lui confie la rédaction d’un rapport sur la Chine, Tugdual fait preuve d’un zèle à la hauteur de sa bêtise. Une comédie réjouissante où les escrocs portent tous une cravate.
 
 

3. Jean-Baptiste Del Amo, Le fils de l’homme.image03
Après plusieurs années d’absence, un homme ressurgit dans la vie de sa compagne et de leur fils, bousculant un quotidien qui s’était accommodé de cet éloignement. L’absent est soudain omniprésent, pesant. Il les oblige à vivre aux Roches, une maison isolée où grandit son emprise. Jean-Baptiste Del Amo, de sa plume chirurgicale, signe le roman de la violence ordinaire.
 
 
 

image044. Ken Follett, L’homme de Saint-Pétersbourg.
Avant l’immense succès avec ses fresques familiales, l’auteur gallois s’est fait connaître par de grands romans d’espionnage, déjà sur fond historique. Dans ce thriller teinté d’aventure et de romance, le Prince Orlov, envoyé du tsar à Londres pour renforcer l’alliance entre les deux couronnes alors que le premier conflit mondial se profile doit faire face à la menace d’un anarchiste évadé de Sibérie. Nuit blanche sur les bords de la Tamise garantie !
 
 

image055. Louis Guilloux, Le sang noir.
1917. Alors que sur le front les mutineries sont durement réprimées, dans une petite ville bretonne on s’apprête à décorer Mme Fauvel, la femme du député, pour les soins dispensés aux blessés de guerre. Seul au milieu de l’aveuglement patriotique qui unit les notables de la commune, « Cripure », professeur de philosophie déchu à l’allure de vagabond, brise le conformisme ambiant et scelle ainsi son destin. Paru en 1935, Le sang noir fait partie de ces chefs-d’œuvre injustement oubliés.
 
 

image066. Joseph Incardona, La soustraction des possibles.
Genève, fin des années 80. Svetlana est une jeune femme ambitieuse qui évolue dans le monde de la finance. Quand elle tombe amoureuse d’Aldo, un prof de tennis volontiers gigolo, le couple se dit qu’il mérite plus. Plus, c’est l’argent abondant en transit dans la cité qu’il suffirait de détourner discrètement. Mais on ne s’improvise pas gangster à col blanc... Une comédie de mœurs réjouissante dans les arrière-boutiques des établissements bancaires.
 
 

7. M.J. McGrath, Le garçon dans la neige.image07
Rien de tel qu’une virée en Alaska pour se rafraîchir les idées. C’est ce que pense Edie en arrivant à Anchorage pour encourager Sammy, son ex-mari engagé dans une course de traineaux. Oui, mais quand elle découvre par hasard le corps sans vie d’un nouveau-né, ce sont les flammes de l’enfer attisées par un groupe sataniste local qui vont embraser toute la région. Un polar diablement efficace !
 
 

image088. Pierre Ménard, Les infréquentables frères Goncourt.
On ignore souvent que derrière le nom du plus célèbre des prix littéraires se cache un couple de frères fusionnel. Écrivains paradoxaux ne jurant que par le XVIIe siècle mais coupables d’une audace autant stylistique que formelle – on peut accorder à Edmond la paternité du roman naturaliste –, ces misanthropes cultivaient avec zèle les défauts de leur temps, misogynie et antisémitisme en tête, ainsi qu’un sens de la saillie à l’encontre de leurs contemporains dont ils emplissaient à quatre mains leur journal. Cette biographie est une plongée sans filtre dans le Paris littéraire de la seconde moitié du XIXe siècle.
 

image099. Liane Moriarty, Le secret du mari.
Cecilia découvre une enveloppe jaunie avec la consigne manuscrite de son mari : « A n’ouvrir qu’après ma mort ». Le mari est bien vivant mais la curiosité est trop forte, elle ouvre la lettre. Elle ne pouvait imaginer le lourd secret que renfermait la missive. Désormais elle fait face à un dilemme. Soit le silence qui ronge, soit la confrontation qui risque de faire voler en éclat la famille. La force de Liane Moriarty est de mettre en scène des héros ordinaires auquel le lecteur s’identifie. Ce dernier se pose alors inéluctablement la question : « Que ferais-je à leur place ? ».
 

image1010. Aki Shimazaki, Sémi.
Tetsuo et Fujiko Niré vivent en maison de retraite depuis que Fujiko a commencé à développer des symptômes de la maladie d’Alzheimer. Un matin, Fujiko ne reconnait plus du tout son époux. Au lieu de baisser les bras, Tetsuo décide de séduire cette femme qu’il a épousé il y a plus de quarante ans par le biais d’un mariage arrangé. Comme un pied de nez au temps qui passe et engloutit tout, la vitalité et les souvenirs, l’auteure canadienne d’origine japonaise offre une ultime jeunesse à ce couple forgé dans la résilience.