image011. Metin Arditi, Carnaval noir.
Venise, janvier 2016. Une étudiante est retrouvée noyée dans la lagune. C’est le début d’une série d’assassinats qui semblent sans liens jusqu’à ce que Bénédict Hugues, professeur de latin à l’université de Genève, s’intéresse à la mystérieuse confrérie du XVIème siècle, sujet de thèse de la jeune femme. Un thriller haletant mêlant ésotérisme, politique et l’amour que voue l’auteur pour la Cité des doges.
 

image022. Hubert Artz, Lapwai.
1888. Jim Sturgess est le nouvel intendant de la réserve de Lapwai, seul homme blanc désormais au milieu de cinq-cents membres de la tribu des Nez-Percés. Pour lui qui considérait comme définitif l’axiome « Un bon Indien, est un Indien mort », cette promiscuité forcée va profondément changer sa vision des choses. Un western humaniste bourré de clins d’œil au genre que ne manqueront pas de relever les amateurs. 
 

image033. Jean-Luc Benoziglio, Louis Capet, suite et fin.
Et si Louis XVI, plutôt que de la guillotine, avait goûté, condamné au bannissement perpétuel par une Convention pleine de mansuétude, à l’exil dans une bourgade suisse sise sur la rive du Lac Léman. Devenu simple citoyen et loin des turpitudes de la conduite d’un Etat, il doit tromper l’ennui sans froisser ces Protestants qui lui accorde un accueil plus que glacial. Jean-Luc Benoziglio s’amuse et ça se sent, en troussant ce portrait uchronique aux phrases riches et à l’humour généreux.
 

image044. Miguel Delibes, Vieilles histoires de Castille.
Un homme revient dans son village natal de Vieille-Castille. Après des décennies d’absence, rien ne lui semble changé, la pauvreté et la superstition restent fermement accrochées aux pierres. Deux sentiments s’opposent, la condamnation de ce monde immobile qu’il a fui dans sa jeunesse et la bienveillance pour ces femmes et ces hommes qui gardent un lien fort avec la terre. Une chronique rurale dans laquelle l’auteur laisse infuser ses souvenirs d’enfance.
 

image055. Patrice Gain, Terres fauves.
David MCCae est un écrivain new-yorkais qui éprouve peu d’intérêt pour l’aventure et les grands espaces. C’est de mauvaise grâce qu’il se rend en Alaska pour la rédaction des mémoires du gouverneur Kearny. Il y fait la connaissance de l’alpiniste Dick Carlson, un ami de longue date du politicien, fort porté sur la bouteille et un peu trop bavard au goût du biographe. Il y a certaines choses qu’il vaudrait mieux ignorer, d’autant plus quand on est un citadin loin de son environnement urbain.
 

image066. Christian Kracht, Imperium.
Imperium est inspiré de la vie d’un utopiste allemand du début du XXe siècle, August Engelhardt, qui acheta une petite île du Pacifique pour en faire une colonie cocovore. Cet hurluberlu était persuadé que la noix de coco est le fruit le plus proche de Dieu – la preuve en est qu’elle pousse en pointant vers le ciel plutôt que le sol – et qu’un régime strict uniquement à base du fruit fabuleux suffit à pourvoir à tout besoin nutritionnel. Ce pionnier du nudisme fit rapidement les frais de sa diète au même titre que les quelques autochtones qu’il lui plaisait de martyriser. Un roman cynique, proche du pastiche, sur les dérives que peuvent engendrer un idéalisme aveugle.
 

7. Camille Pascal, L’été des quatre rois.
image07C’est un épisode presque oublié de l’Histoire de France. Bien sûr, la Révolution de 1830 est promptement évoquée dans les cours d’Histoire, mais on aborde rarement les règnes éclairs – certes privés d’un sacre – de Louis XIX et Henri V, dont la brièveté ne leur valut pas les honneurs de l’arbre dynastique, le grand « roman national » pouvant se passer aisément de ces deux intermittents de la couronne. Camille Pascal ravive les mémoires en nous contant avec brio les heures indécises qui séparèrent les règnes de l’ultraroyaliste Charles X et du « Roi des Français » Louis-Philippe.
 

image088. Colette Roumanoff, Le bonheur plus fort que l’oubli.
Le bonheur plus fort que l’oubli est le témoignage de la femme de théâtre Colette Roumanoff, qui lorsqu’elle découvre que son mari Daniel est atteint de la maladie d’Alzheimer tente de tout faire pour « apprivoiser » la maladie, de ménager une place aussi grande que possible au bonheur dans leur vie, un sentiment qui menace à tout moment de disparaître pour de bon. Un livre dont chaque mot est un baume apaisant pour ceux, familles comme soignants, qui font face à la maladie.
 


image099. Roberto Saviano, Piranhas.
Dans les rues miséreuses de Naples, une nouvelle génération de gangsters apparait. Ce sont les membres des baby-gangs, ces enfants de dix à dix-huit ans, accros aux réseaux sociaux et se déplaçant à scooter, qui prennent en mains le trafic de drogue et règlent leurs comptes dans des bains de sang comme leurs aînés de la Camorra. Le journaliste Roberto Saviano qui a décrit en détail les exactions de la mafia napolitaine dans Gomorra et Extra pure, a choisi cette fois la forme du roman pour pointer les fléaux qui déciment la jeunesse de sa ville.